Café genre : Plaidoyer en faveur d’une prise en compte des femmes dans le secteur Eau et Climat

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Café genre : Plaidoyer en faveur d’une prise en compte des femmes dans le secteur Eau et Climat

  Global Water Partnership, Cameroun, en collaboration avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et l'ONU Femmes ont organi

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Global Water Partnership, Cameroun, en collaboration avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et l’ONU Femmes ont organisé, le mercredi 17 Août 2022, à Yaoundé, un café genre sur l’inclusion et la planification des femmes et des jeunes filles dans le secteur Eau et Climat.

Il s’est agit d’un plaidoyer en faveur d’une prise en compte “effective” des femmes et des jeunes filles dans le secteur Eau et Climat, mais également un appel à la réflexion sur les causes profondes qui “entravent” l’égalité de sexes dans lesdits secteurs. Le café genre avait pour but entre autres, de sensibiliser les parties prenantes sur les pesanteurs socio-culturels, et obstacles liés à la prise en compte du genre dans ces secteurs. Non sans proposer des voies pour l’amélioration de leur participation.

Selon les constats de Global Water Partnership, Cameroun, après enquête et autres études réalisées sur le terrain, les femmes collectent l’eau et la gèrent de façon mécanique mais elles ne décident pas. Il est donc question de les impliquer dans le processus de prise de décision de planification de mise en œuvre des projets: “aussi nous nous sommes rendus compte que le contexte socioculturel dans lequel nous sommes, le système patriarcal, parfois ferme la bouche des femmes. Ça veut dire qu’elles ont des connaissances, elles veulent parler mais il y a comme une timidité intérieure, il y a comme un manque de confiance en elles-mêmes qui est dû à comment elles ont été éduquées, à comment elles ont été formées dans leur cellule familiale, qui est la base de socialisation”, a révélé la Chargée de Programme Eau, Climat Développement et Genre de Global Water Partnership Afrique Centrale, Murielle ELOUGA.

Inverser la tendance

Pour inverser et améliorer la participation des femmes et des jeunes filles dans le secteur Eau et Climat, il faut les écouter, les laisser penser par elles-mêmes et adapter un autre contexte quotidien, a plaidé la Chargée de Programme. “Dans le cadre de ce café genre nous avons pensé certes venir présenter le résultats d’études faites mais aussi d’inviter les témoins au niveau du terrain avec qui nous avons travaillé dans le cadre des séminaires itinérants sur l’Eau, le Temps et le Climat où il était juste de les former, de former les agriculteurs et les agricultrices sur comment collecter la donnée pluviométrique, comment l’utiliser, comment la transmettre, comme ça ils s’imprègnent un peu de la chose au delà des bulletins trop techniques qu’on leur renvoie, des différentes façons de communiquer l’information agro météo, l’information climatique, qui est parfois trop difficile”, a-t-elle mentionné avant de souligner : “cette plateforme nous permettra d’améliorer les actions déjà entreprises avec la participation de tous pour une adaptation climatique qui concerne tous.”

Pour la Directrice de la promotion sociale de la femme au MINPROFF, Martine Atangana Mbezele ONGOLA, il faut que les femmes adoptent des pratiques culturelles qui permettent de protéger l’environnement : “il s’agit dans ce programme de mieux les accompagner pour protéger l’environnement et aussi participer à toutes les tâches sans que la contrainte de l’eau ne soit forte”, a-t-elle précisé et d’assurer les femmes de ce qu’elles peuvent compter sur l’appui gouvernemental pour être au même niveau que les autres, afin qu’elles ne soient plus “les laissées – pour – compte” du système dans le secteur Eau et Climat.

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